Actualitésprépatémoignage TSI

Romane, ingénieure méthodes et travaux.

  • Pourquoi avoir choisi le lycée Louis Thuillier ?

J’ai choisi ce lycée car j’étais déjà dans l’académie d’Amiens. Un point important pour moi a été le cadre. Un environnement studieux mais également sportif en plus de l’accès à l’internat.

  • Quels sont les plus de ce lycée ?

Le plus du lycée Louis Thuillier sont les petites classes, ce qui favorise grandement l’apprentissage et la cohésion au sein de la classe. Il ne faut pas oublier que vos camarades sont aussi là pour vous permettre de tirer le meilleur de vous-même ! (même si vous serez en compétition contre certains lors des concours). Le corps enseignant est donc aussi plus accessible pour répondre aux questions diverses et vous aider à progresser afin d’être le ou la meilleur.e pour les concours.

  • Quel est votre parcours ?

Après les 2 ans de CPGE, je suis rentrée à l’ESTP en option Travaux Publics. Pour la deuxième année j’ai suivi le cursus Civil Engineering (cursus anglophone de l’ESTP) car je souhaitais améliorer mon anglais, ce qui m’aiderait pour l’expatriation après mes études. Pour la 3ème année, j’ai effectué 6 mois d’Erasmus à la TU München, puis 6 mois à Copenhague au Danemark pour mon TFE chez Vinci Construction Grands Projets sur le projet du Femern (le tunnel immergé le plus long du monde).

  • Quel est votre métier actuel, en quoi consiste-il ?

Actuellement j’occupe le poste d’ingénieur méthodes et travaux. Cela consiste à la préparation des travaux et des méthodes d’exécution des chantiers tels que les procédures d’exécutions, les vérifications des designs et leurs optimisations, ainsi que la gestion des sous-traitants et des fournisseurs. Tous cela en en tenant compte des budgets, des plannings et surtout en implémentant dès le début la sécurité !

  • Des conseils à donner ?

En passant du lycée à la prépa, vous verrez vos notes baisser fortement, ne vous en faites pas. La prépa est là pour que vous soyez meilleur.e que vos camarades lors des concours. Attention un concours n’est pas un examen, ne vous mettez pas en tête qu’il faut simplement avoir la moyenne. Vous pouvez avoir 5/20 et être le ou la meilleur.e élève ! et au contraire avoir 16/20 et être parmi les dernier.ère. Il faut donc donner le meilleur de vous-même, miser sur les matières sur lesquelles vous vous démarquez car vous ne pourrez pas tout connaitre et tout savoir !

Actualitésprépa scientifiquetémoignage TSI

Charlotte, Ingénieure d’affaires chez EDF

  • Pourquoi avoir choisi le lycée Louis Thuillier

A l’époque, c’était le lycée de rattachement sur Post-Bac. Après avoir visité d’autres prépas, plus proche de mon domicile, j’ai choisi le lycée Louis Thuillier car les professeurs étaient davantage à l’écoute des élèves et rassurants. Les différentes installations (pour les TP par exemple) étaient aussi un gros plus. Le lycée ayant aussi un internat était aussi une plus-value lors du choix.

  •  Quels sont les plus de ce lycée ?
    • L’internat ;
    • Des enseignants à l’écoute et motivants ;
    • Les installations pour les travaux pratiques ;
    • Amiens est également une grande ville 😉 ;
  • Quel est votre parcours ?

J’ai toujours eu un attrait pour les domaines de l’industrie. Je me suis donc orientée vers un BAC STI2D sans hésitation car davantage concret.
Après mon bac, j’ai eu du mal à trouver ma voie, je me suis donc orientée vers une classe prépa pour continuer dans le domaine général.
En fin de première année, je manquais de concret. Je suis donc partie dans une autre formation pendant un an. Et c’est lors d’un stage, réalisé dans le cadre de cette autre formation, que j’ai eu le déclic. Je savais que je voulais terminer ma formation généraliste (la classe prépa) et m’orienter vers de l’alternance pour rendre ma formation plus concrète et professionnalisante.
Grâce aux professeurs encadrant la classe prépa TSI, j’ai pu revenir et saisir ma chance de finir ma classe prépa et continuer sur de l’alternance.
Après la classe prépa, j’ai intégré l’institut supérieur de mécanique de Paris SUPMECA pour 3 années en formation de Génie Industriel.

  • Quel est votre métier actuel, en quoi consiste-il ?

Aujourd’hui, je suis Ingénieure d’Affaires Technique pour le Département des Pièces de Rechange et Logistique de l’Unité Technique Opérationnelle d’EDF. Cette unité est un appui au parc nucléaire français sur divers domaines (opération de maintenance, projets, appui aux équipes de maintenance, etc.). Le département auquel je suis rattachée a la charge de la gestion des pièces de rechange pour les centrales nucléaires. Nous sommes répartis par type de matériel (pompe, turbines, échangeurs thermiques, alternateurs, vannes, etc.) puis par fournisseurs. Personnellement, j’ai en charge une partie des pièces de rechange des turbines auxiliaires. Mon quotidien n’est jamais le même, mais voici un échantillon de mes missions :

    • Rédaction de cahier des charges afin de garantir la conformité technique et réglementaire des pièces que nous mettons à disposition ;
    • Appuyer les centrales lors de leur maintenance (trouver des solutions alternatives si une pièce est manquante par exemple) ;
    • Réaliser un suivi avec les fournisseurs des approvisionnements ou projets en cours ;
    • Gestion des fiches techniques des pièces de rechange ;

Mon quotidien est difficile à résumer, si je dois le faire en une phrase c’est la suivante : je suis la garante technique des pièces de rechange que je mets à disposition pour le parc nucléaire français.
La logistique associée étant assurée par mes binômes.

  • Des conseils à donner ?

Toujours s’orienter vers les filières dans lesquelles on se projette, ne jamais s’engager dans une filière par dépit. Si vous ne trouvez pas votre voie à ce stade de votre orientation, ce n’est pas grave. C’est même normal ! Tout fini par se dénouer quand vous aurez trouvé votre place. L’Industrie est grande, vous trouverez le métier pour lequel vous aimerez vous lever le matin !

Actualitésprépatémoignage TSI

Antoine, ingénieur R&D chez Expertise Vision

  • Pourquoi avoir choisi le lycée Louis Thuillier ?

Après un refus en bac S, on m’a orienté vers la filière STI2D. Déjà peu un geek dans l’âme à l’époque, je me suis orienté vers la spécialité SIN. Ne sachant pas trop quoi faire en fin de STI2D, et pensant partir par défaut sur un DUT Info pour ensuite intégrer une école d’ingénieurs, c’est mon professeur de mathématiques, Kholleur au lycée Louis Thuillier, qui m’a expliqué qu’une prépa existait pour les élèves de STI2D et que j’avais les bases nécessaires pour intégrer la prépa. J’ai sauté sur l’occasion ! Surtout que c’était le lycée où j’avais fait ma seconde et que ça restait juste à côté de chez mes parents.

  • Quels sont les plus de ce lycée ?

La proximité : l’équipe pédagogique des CPGE au top qui n’ont pas eu le choix de supporter mon niveau lamentable sur les deux premières années, mais toujours là pour m’accompagner à progresser, je pense notamment à notre Babar national ou Jlω, nos professeurs référents 1ère et 2ème année. Le fait qu’on soit en cité scolaire de trois lycées, ça permet de rencontrer du monde.

  • Quel est votre parcours ?

Suite à deux premières années bien infructueuses, que ce soit vis-à-vis des résultats aux concours, ou de mon niveau global à ce moment-là, on m’a proposé la 5/2, qui reste encore pour moi, ma meilleure année en termes d’apprentissage et surtout de déclic de démarrage de compréhension de la méthode. Je me souviens encore de M Brissot ou M Baudoin qui me répètent sans cesse d’être rigoureux. Avec le recul, je suis parfaitement conscient que j’avais un long chemin à faire.

Sinon, après cette 5/2, j’ai intégré Polytech Annecy en Mécanique Mécatronique. J’ai fait le choix de cette formation parce que je voulais pouvoir comprendre les systèmes autour de moi et de ne pas forcément être spécialisé dans un domaine spécifique comme l’informatique qui était, et est toujours, ma grande passion autant pro que perso. J’avais le choix entre cette école et une alternance à SupMeca Paris en Mécatronique, mais n’appréciant guère Paris et voulant profiter quand même un peu, j’ai préféré m’orienter vers nos douces montagnes de Haute Savoie.

L’école étant rattachée à deux laboratoires, le LISTIC et le SYMME, j’ai fait la connaissance d’enseignants chercheurs qui m’ont permis de travailler sur des sujets de robotique (ROS) ou de vision plutôt avancés (Gestion de caméras, détections de marqueurs via GPU sur systèmes embarqués, du deeplearning) lors de mon stage de 4ère année ou du projet R&D en début de 5ème année. Je n’ai pas fait de mobilité à l’Internationale, la phase COVID est arrivée à ce moment-là.

J’ai réalisé mon stage de fin d’études sur un projet recherche chez Expertise Vision, une petite entreprise d’une dizaine de salariés. A la suite de ce stage et après une courte phase de 8 mois à travailler sur divers projets de R&D au sein de cette même entreprise, j’ai démarré une thèse CIFRE (version alternante du doctorat classique) tout en gardant mon poste d’ingénieur R&D en CDI. Cette thèse est en collaboration avec les Mines de Saint Étienne et je travaille à la création d’un jumeau numérique depuis Avril 2023.

  • Quel est votre métier actuel, en quoi consiste-il ?

Je suis donc aujourd’hui Ingénieur Recherche et Développement. Je touche un peu à tout et je cherche les moyens de résoudre des problèmes complexes avec un cahier des charges exigeant. Je peux très bien aussi ne faire que du développement. On sait que la méthode existe, qu’elle marche et est référencée dans les divers papiers de recherche, il faut maintenant l’implémenter sur nos machines.
L’avantage de la R&D, c’est son côté multidisciplinaire ! Je fais de la conception mécanique, (beaucoup par choix) de la programmation, du système embarqué / de l’électronique.
Depuis Avril 2023, je prépare une thèse de doctorat en mathématiques appliquées sciences des images et des formes. Titre peu original à mon goût, je préfère dire que je travaille sur un jumeau numérique. Il vise à automatiser un système de dévracage (tri en vrac) de petites pièces. Cela passe par la création automatique de recettes pour chaque type de pièces à partir de simulations par moteur physique, de rendu réaliste (ray/path tracing si quelques joueurs sont parmi les lecteurs), de segmentation et classification sur images. L’ensemble de ces processus fonctionnant ensemble, doit simuler ce qui se passe dans la réalité sur la machine, afin de pouvoir prévoir les futures intégrations et demandes clients.

  • Des conseils à donner ?

A l’instar de Gusteau dans Ratatouille ( tout le monde peut cuisiner), je vous dirais : Tout le monde peut y arriver ! Certes, il faut parfois s’en donner les moyens en essayant de comprendre sans cesse et parfois prendre des risques et peut être, pour rien, car comme moi, vous n’êtes pas à l’aise avec les maths qui ne sont pas appliquées. Ne vous découragez pas, même si c’est une phase de la prépa qui peut arriver plus vite qu’on ne pense.
J’ai commencé très bas, j’ai galéré pendant de nombreuses kholles, et de nombreux, nombreux DS. Mais, avec le recul, à aucun moment, je ne regrette ces « claques » prises par ces résultats. J’ai mis longtemps à trouver ma méthode : Comprendre pour savoir faire. C’est sûr que j’étais plutôt difficile côté pédagogie… La CPGE vous force à savoir un peu de tout sur tout, c’est très bien mais n’oubliez pas de faire ce qui vous plait ! Il faut positiver ! Voyez finalement un 2 en maths comme la possibilité de pouvoir faire mieux !
Certes je n’ai pas eu une « grosse école » comme on les appelle, mais ma petite Polytech (peu coûteuse comparé autres écoles, pour ceux qui n’auraient pas forcément les moyens) a été au final un tremplin pour progresser que je ne regrette absolument pas ! Comme je le disais au début de ce long pavé, prenez des risques, si vous persistez, ça marchera !

Et bien sûr ! N’oubliez pas de profiter ! Car la vie pendant 2 ou 3 ans dans les formules et autres schmilblicks, c’est dur ! Donc détendez-vous ! Pour ma part, j’avais un peu négligé cette partie quand j’étais en prépa, mais je me suis bieeeen rattrapé en école d’ingé plus tard 🙂

Si vous avez des questions, une envie d’échanger, n’hésitez pas à me faire un mail sur antoine-leroux[CHEZ]orange.fr, je vous répondrai dès que je pourrai 😉

témoignage TSI

François – Ingénieur carrière

Pourquoi avoir choisi le lycée Louis Thuillier ?

  • A l’époque la filière TSI était une classe contenant tout juste une quinzaine d’élèves.
  • Le discours de M. Williot tenu lors de sa visite en terminale, avait grandement nourri l’espoir de parvenir à mes ambitions.

Que vous a apporté le lycée Louis Thuillier ?

  • Un avenir
  • Une ouverture d’esprit vis-à-vis du fonctionnement physique du monde
  • Une grande quantité de connaissances
  • Un challenge poussant ma détermination toujours au-delà des limites connues
  • Un grand Ami
  • L’apprentissage de la régulation du stress et des pressions

Quel est votre parcours ?

  • 2nde bac pro Electrotechnique au sein de la Marine nationale
  • Bac ST2D au lycée Joliot Curie à Hirson
  • TSI
  • Cycle d’ingénieur Génie-civil à Polytech Orléans
  • Master en Administration et en gestion d’entreprise à l’IAE d’Orléans

Des conseils à donner ?

« Mordre, jamais lâcher, mordre ET jamais lâcher »

En quoi consiste votre travail ?

  • Dans le cadre du projet Grand Tortue illustré par la vidéo ci-jointe, j’ai travaillé 9 mois au sein de la carrière Hajar Dekhen. Ce site a pour objectif d’extraire le granit servant à la construction de la digue de protection. Dans cette aventure, j’exerce le rôle d’ingénieur carrière/production. Ainsi mes tâches quotidiennes s’orientent autour de quelques points tels que :
    • Assurer le suivi des indicateurs de production
    • Gérer les expéditions des matériaux
    • Organiser et veiller au bon fonctionnement du chargement
    • Assurer la sécurité
    • Développer des outils de gestion et de suivi (carburant, maintenance, retour d’expérience etc..).
  • Ensuite j’ai enchaîné sur une expérience au Maroc durant 2ans (toujours en gestion d’exploitation de carrières, dont l’objet fut d’assurer la construction de 5 barrages hydrauliques) : un des barrages en question.
  • Depuis 4 mois, je gère 4 petites carrières pour le compte de Colas en Guyane française.
prépatémoignage TSI

Tanguy – Consultant en ingénierie système

Pourquoi avoir choisi le lycée Louis Thuillier ?

  • Le lycée propose la filière TSI
  • La présence d’un internat
  • Promotion de petite taille, ce qui améliore le confort de travail

Que vous a apporté le lycée Louis Thuillier ?

  • Un accompagnement personnalisé des professeurs
  • Une organisation et une rigueur dans le travail au travers des colles et des DS
  • Des connaissances dans les différents domaines relatifs à l’ingénierie
  • Des camarades de classe devenus des amis 

Quel est votre parcours ? 

  • Prépa TSI au lycée Louis Thuillier
  • Polytech Annecy – Chambéry en spécialité Informatique – Automatisation – Instrumentation
  • Mastère spécialisé à l’ESIEE Paris en Innovation Technologique et Management de Projet 
  • Je suis en poste depuis deux ans chez Capgemini Engineering à Lyon en tant que consultant. Je suis spécialisé en ingénierie système et je réalise différentes missions chez des clients de tous domaines, ça me permet de voir différents types d’environnements.

Des conseils à donner ?

  • Chercher des liens avec les centres d’intérêt dans toutes les matières et ne pas négliger celles pour lesquelles on a le moins d’appétence.
  • Ne pas hésiter à solliciter les autres pour former des groupes de révisions et progresser ensemble mais aussi pour se détendre et organiser des activités extra-scolaires.
prépatémoignage TSI

Arthur – Lead Développeur à la Cour des Comptes

Pourquoi avoir choisi le lycée Louis Thuillier ?

C’était la classe préparatoire de l’académie. De plus, en terminale, un de mes camarades souhaitait faire une classe préparatoire et comme mes résultats étaient proche des siens je l’ai suivi.

Que vous a apporté le lycée Louis Thuillier ?

 Le cadre de la cité scolaire est propice aux études, grâce notamment aux activités sportives organisées après les cours et les salles de permanence ouvertes dans l’internat le soir. De plus, la solide équipe éducative dédiée à la classe de TSI apporte une vraie valeur ajoutée. Aussi, il y a souvent moins d’élèves que dans les autres prépas, ce qui permet un suivi optimal et la création d’un sens du collectif. Celui-ci reste la chose la plus importante en classe préparatoire et la classe TSI tel une équipe de rugby sait le démontrer.

Quel est votre parcours ?

Après la classe préparatoire, j’ai été admis à Centrale Paris. Suite à un stage en Nouvelle-Zélande et à Paris, j’ai fait un double diplôme avec l’université libre de Bruxelles. Avec l’obtention des deux diplômes d’ingénieur, j’ai rejoint la Cour des comptes pour travailler sur les produits numériques de l’institution.

Des conseils à donner ?

La classe préparatoire est trop souvent perçu comme un arrêt de toutes les activités autres que d’étudier. Or, je pense qu’il ne faut pas le voir comme ça, car la vie sociale reste un élément primordial à la bonne digestion de la connaissance. En sus, garder un contact avec ses passions, pour moi c’était la lecture, la musique et la course à pied, apporte des repères et des moments de détente pouvant aider le Taupin à s’évader et peut-être même avoir la chance de comprendre avec un œil neuf le problème qui lui fait face.

prépatémoignage TSI

Alexis – Ingénieur Bancs d’Essais chez Safran Electronics & Defense

Pourquoi avoir choisi le lycée Louis Thuillier ?

  •  Tout simplement car c’était le lycée proposant une CPGE TSI le plus proche de chez moi (Oise) et que lors des portes ouvertes les différentes présentations m’ont bien plus.
  • Même si une classe prépa peut faire peur, les professeurs ont su nous rassurer.

Que vous a apporté le lycée Louis Thuillier ?

  • De bonnes bases dans toutes les matières grâce aux différents enseignements.
  • Un esprit d’équipe dû au fait que nous étions très peu par classe (15 élèves) et tous à l’internat. Cela a permis de nouer de bonnes relations autant sur le plan scolaire que personnel.
  • Le campus est aussi un plus, on peut facilement pratiquer une activité sportive sur place même si notre emploi du temps est chargé.

Quel est votre parcours ?

  • J’ai effectué un bac STI2D au Lycée Marie Curie à Nogent-sur-Oise puis sur les conseils de mon professeur de Mathématiques je me suis orienté vers une CPGE TSI.
  • Après cette classe préparatoire, j’ai été pris à Polytech Orléans où j’ai effectué un cursus en Innovations en Conception et Matériaux option Mécatronique. Ces 3 années se sont très bien passées, les bases de la classe préparatoire ont permis d’être au niveau.
  • Suite à mon stage de fin d’études chez Safran Electronics & Defense à Eragny, j’ai été embauché en tant qu’Ingénieur Bancs d’Essais où je conçois les bancs et logiciels de tests pour le site de production et de R&D.

Des conseils à donner ?

  • Ne pas lâcher même si la 2ème année est dure et tout donner pour les concours !
Actualitésprépatémoignage TSI

Idriss – Ingénieur système chez ST Electronics

Promotion

TSI 2015

Lycée

…..

Ecole

…..

Actuellement

Ingénieur système chez ST Electronics

Pourquoi avoir choisi le lycée Louis Thuillier ?

Le lycée se trouve à Amiens, une ville calme et faite pour les étudiants.

 Que vous a apporté le lycée Louis Thuillier ?

 La prépa du lycée Louis Thuillier m’a permis de développer des compétences scientifiques ou des soft skills à travers le programme “Passeport Avenir” qui permet d’enrichir les compétences douces qui sont dorénavant de plus en plus demandées dans les entreprises.

Quel est votre parcours ?

Mon parcours s’est essentiellement fait dans les mathématiques et la physique. Je fais à présent de l’électronique, autrement dit de la physique mixée avec de la programmation pour donner un système embarqué, donc j’utilise beaucoup du C et du C++. Mais j’utilise aussi du Python qui commence déjà à envahir le domaine de l’embarqué avec ce qu’on appelle le “MicroPython”. Il y a un projet à ST pour un nouveau OS qui implémentera ce langage.

Des conseils à donner ?

Vous devez vous accrocher en programmation, c’est le futur. Ne baissez pas les bras en vous disant que c’est compliqué (c’était mon cas), rien n’est plus facile que la programmation. Elle est carrément plus accessible que le sport. La programmation m’éloigne du stress.

Profitez de ces 2 ans, la prépa est vraiment riche en aventures et elle est stimulante intellectuellement.

Actualitéstémoignage TSI

Clémence – Ingénieure produit chez Thales


Quel est votre parcours ?

J’ai passé un Bac STL (sciences techniques en laboratoire) option SPCL (sciences physiques et chimiques en laboratoire) au lycée Jean Baptiste Delambre à Amiens. Après mon bac, je suis donc partie en classe préparatoire dans la filière TSI. C’était la seule filière disponible après un bac technologique donc je n’ai pas eu de choix à faire. J’ai ensuite passé les concours en 2020 pour ensuite intégrer les Mines de Saint-Étienne cursus ISMIN. Le cursus est un tronc commun en première et deuxième année. En deuxième année, j’ai pu partir en stage à l’étranger. J’ai choisi de partir au Canada pour un stage de 5 mois à l’université de Québec à Montréal dans un laboratoire de sciences de l’activité physique. J’ai réalisé ma dernière année en contrat pro (c’est différent de l’alternance, le contrat pro se réalise en plus de la troisième année) à Thales en tant qu’ingénieur produit junior. En 3A j’ai également choisi les cours de spécialité computeur science et biomédical devices.

Pourquoi avoir choisi le lycée Louis Thuillier ?

J’avais choisi le lycée Louis Thuillier car il était près de chez moi (je suis d’origine d’un petit village juste à côté d’Amiens). J’avais fait la visite en terminale de la classe prépa et le cadre m’avait beaucoup plu. C’était aussi super intéressant d’être à l’internat même si j’habitais à 30 min en voiture du lycée.

Quels sont les plus de ce lycée ?

Sans hésitation l’internat, cela permet de souder la classe et de pouvoir travailler ensemble le soir. Le cadre de vie est vraiment sympa, il y a de quoi pratiquer du sport pour ceux qui aiment. C’est aussi une chance d’avoir autant d’étudiants en classe prépa dans un même lycée ce qui permet d’avoir une petite vie étudiante (même si on n’a pas trop le temps).

Pouvez-vous présenter votre école :

J’ai fait les Mines de Saint Étienne cursus ISMIN. C’est un cursus qui est spécialisé dans l’informatique et la microélectronique. C’est un cursus qui est vraiment très intéressant et très complet qui permet par la suite de travailler dans de nombreux domaines. Le cursus est spécialisé ce qui permet de rester dans la technique si on le souhaite mais on a aussi une ouverture sur l’entreprenariat et le management pour ceux qui souhaitent ouvrir leur entreprise ou partir sur des postes de chef de projet ou conseiller. Le campus est aussi situé à Gardanne juste à côté de Aix en Provence et Marseille ce qui donne un cadre de vie particulièrement agréable.

Quel métier que vous faites aujourd’hui ?

Je suis actuellement ingénieur produit à Thales. Cette entreprise est divisée en plusieurs branches et je suis dans la branche spécialisée dans les cartes à puces : passeport, papier d’identité et produits bancaires. Dans mon équipe on s’occupe de l’industrialisation des passeports et pièces d’identité. On se situe au niveau du module de la carte avec le chargement de l’OS et des fonctions de lecture et écriture de la carte juste avant la personnalisation des données. C’est un métier très intéressant au niveau technique car il demande une pluridisciplinarité au niveau des domaines : cryptographie, sécurité des données, programmation haut niveau et embarqué. On ne s’ennuie jamais.

Des conseils à donner ?

  • Bien se renseigner sur l’ensemble des écoles et ne pas se focaliser uniquement sur le top du top des classements ; le plus important c’est de partir dans une filière qui va nous intéresser parce qu’ensuite notre métier sera plus orienté sur ce qu’on a étudié en cours plutôt que juste sur le nom de l’école.
  • Le classement des écoles au moment du concours est extrêmement important, les 20 premières écoles que vous allez classer sont celles que vous risquez le plus d’intégrer donc il ne faut vraiment pas faire le classement au hasard. Une fois qu’on est admis dans une école on ne peut plus avoir les vœux classés en dessous.
  • Bien se renseigner sur le prix des écoles (même si c’est du public). Par exemple mes frais de scolarité s’élevaient à plus de 2600 euros par an, le coût du logement dans certaines villes est également à prendre en compte.
  • Il ne faut pas croire que l’école d’ingénieur c’est les vacances. La vie étudiante est beaucoup plus importante mais il y a encore pas mal de travail à fournir (surtout les écoles spécialisées, il y a encore un peu de théorie). Il y a beaucoup d’excellents étudiants qui se retrouvent malheureusement à redoubler leur première année car ils profitent un peu trop de l’intégration.
  • PROFITER !! La classe prépa ça passe super vite, même si par moment c’est dur. On y rencontre de super personnes, si on suit les conseils des enseignants, même en math on s’en sort très bien par la suite en école d’ingé 😉. Durant mes 5 ans d’études, les années prépa ont clairement été les meilleures.
  • Surtout de pas écouter les discours sur les filières technologiques (vous continuez à l’entendre même en école), vous êtes complètement légitime à rentrer dans les très grandes écoles, la formation en TSI est de très bonne qualité.

Vous pouvez me contacter sur mon mail si vous avez des questions sur l’école : cle.sta0109[chez]gmail.com